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    il rêve, il rêve d'un monde meilleur, d'un monde où l'homme serait conscient de sa nature et connecté à la joie d'être.

    Et moi, je gamberge, je surnage, je flotte et je perds toute structure, je ralentis le rythme, je m'alourdis, je sens les liquides interne s'épaissir et l'air rempli mon corps dans d'autres lieux que mes poumons.

    Mais qui renvoie sa tristesse à qui, ah mon Dieu que de temps perdu, que d'occasions ratées.

    Voila qu'il rêve de partir quelques mois en chine ou quelque part par là, je sais que cela lui fera du bien, et je sais aussi que cela ne changera pas le monde.

    Peut-être faut-il en passer par là.

     


  • Commentaires

    1
    Mardi 18 Août 2015 à 19:20

     

    Un style qui oscille entre légèreté et gravité, entre poésie et prosaïsme, au service de profonds questionnements, sans que cela ne pèse et ne plombe jamais l'écriture. Tout au contraire...

    J'apprécie votre regard, sur vous, les choses et les gens.

    Bravo !

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    2
    Jeudi 20 Août 2015 à 15:59

     

    merci, pour votre lecture et votre compréhension de qui est derrière les mots.

    Chouette, j'ai l'impression de voir un filet d'eau claire qui serpente au  milieu de pierres recouvertes ça et là de mousse, telle une petite rivière qui s'amuse à capter l'oxygène...

    3
    Vendredi 21 Août 2015 à 19:03

    Il y a toujours le point d'interrogation sur la signification exacte de ce que tu écris, mais je suis d'accord avec Egfrild sur la qualité de l'écriture. C'est vivant, malgré les "liquides internes qui s'épaississent" ...!

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