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    Ere mythique

    Hermétique, tout rempli de l'intérieur, plein de joie et de bonne humeur, un vrai cyclone ravageur

    Pétri de vie tu veux  extraire toute la saveur mais cela a un arrière goût de leurre.

    Tes mains expertes donnent vie à tout ce que ton esprit capte et tu vas si vite que ton cœur s'effrite.

    J'ai les capillaires trop près de la peau, et les micro-veinules qui se prennent pour des drapeaux.

    Tu veux émarger de ce monde pour écoper ta liberté, faut-il donc mettre autant d'énergie pour s'échapper alors que la solution est de se laisser pénétrer.

    Le monde en marge tu es seul sur la page.

    Une ligne rouge te sépare de ce qui grouille et gargouille.

    Danse danse dans tes santiags, chante chante sur la route, pleure pleure dans ton cœur en déroute.

    Tu prends le monde à  l'envers, épousant les écrits des grands sages qui ne sont ni grands ni sages mais que des bouts de papiers à jeter aux chiottes, il serait plus galant de les réduire en papillotes cependant.

    Reçois bon sang plutôt que prendre, comprends que le plaisir peut naître sans mouvement apparent, c'est tellement doux, la joie née de l'adrénaline ne perd pas son atttrait face à une caresse anodine.  Le silence de ma joie en est tout intérieur et il rit il rit et réclame le bonheur.


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  •  Elle est tombée du haut de l'échelle de sa jeunesse.

    elle ne se plaint pas vraiment mais elle appelle au secours en raccrochant tout aussi brutalement.

    On peut craindre le pire, mais le pire ne téléphone pas, il reste muet, la bouche ouverte.

    Un genou est meurtri ainsi que les poignets, en voila un mot qui peut se décliner à toutes les sauces mais je n'irai pas sur ce terrain là.

    Il est parti  à toute allure à son secours, ils attendirent de longues heures aux urgences, quelle allégeance.

    Ils sont rentrés tard dans la nuit, fourbus, comme des fourmis.

    Pas un mot plus haut que l'autre, ces 2 là s'aiment à se le prouver.

    La huitième


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  • Elle se love dans le creux de ma paume et offre à mon regard ce que d'autres cachent au fond de leur cœur.

    Je la préfère rougissante jusqu'aux oreilles à  moins qu'elle ne soit d'origine alpine auquel cas elle aura la couleur de l'hermine.

    C'est la préférée des écoliers, sa couleur nous dit "prend garde" alors qu'elle n'est que miracle.

    Tarte, certes pas, imitée si souvent, mais jamais elle démérite.

    Elle se déguise volontiers en praline, se couche sur les tartines, se transforme en miellat rosé-sucré si vous le voulez.

    D'humeur taquine, elle peut la coquine réapparaître sur votre peau dont les stigmates vous rappelleront sa marque.

    Son parfum ne vous échappera pas plus que son goût qu'elle soit aux abois ou pas.

    Qui donc est-elle, cette femme frivole qui dans les jardins se donne.

     


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  • Ne fuyez pas la nuit

    J'ai l'impression d'être sous influence.

    Arnaquée par un vent de force 5, par un individu installé au zénith.

    Le phénix qui renaît toujours, qu'aucune déprime n'atteint et qui ne supporte pas la négativité.

    Et bien moi cela me donne envie de le suivre, d'y mettre une tonne de bonne volonté et me donner à fond.

    Jusqu'au moment où un signal survient, une lourdeur, un refus d'avancer, une nuit qui veut venir...Le jour ne peut pas durer éternellement.

    Fais attention au soleil, consommé à l'excès, il va te brûler.

    Je m'en retourne dans mes pénates, à peler mes patates, à éplucher les carottes, à râper les noisettes, à casser les œufs, à monter le sucre en mousse et à revenir au calme.

    Oh les gars, arrêtez de forcer cette nature joyeuse qui se fige et rejette tout ce qui ressemble à de la déprime et qui se pend à vos fenêtres.

    Les herbes folles vous narguent, n'essaie pas d'être comme eux, surtout pas, reviens avec nous, avant de te perdre dans leur sourire fourbes et satisfaits.

    Reviens dans la beauté naturelle des heures avec et sans soleil.


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  • Ne regardez pas le renard qui passe

    Le cœur en friche, en berne, en creux, pas plus épais qu'un cheveux.

    Un cœur qui se découvre, fragile, naïf, besogneux, manque plus que les larmes aux yeux pour faire dans le gnangnan total.

    Au secours Docteur Michel, que dirait votre scanner?

    Mais mon portefeuille préfère l'été à l'automne et garde précieusement ses billets au cas ou la bise se ferait plus morne.

    Ce sera ainsi jusqu'à la fin, rien ne sert de se lamenter, tu n'y peux rien, tu ne sais rien faire pour changer ton destin.

    Bonne  à rien du cœur, pas d'artifice, pas de sac à malice, juste un petit pot de beurre à tartiner et une éponge pour effacer les coups du sort, le manque de ressort.

    Plus envie de réanimer.

    Je la vois à l'arrière du bâtiment, elle est assise sur une chaise de jardin métallique, un bac de plantes à ses côté, histoire de vaguement lui rappeler que la nature fut son remède à la mélancolie, elle fume la tête penchée vers les pavés couleur steak haché, ses cheveux blancs font de la peine aux nuages, elle n'attend plus.


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