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S e rendre.
Se rendre compte.
Ne plus être l'objet de l'autre.
Ne plus laisser croire que votre silence est un espace à remplir par une cacophonie bruyante et assommante.
le résultat en est une bourrasque de fatras qui laissera chacun pantois.
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Il n'y a aucune proie, aucune ombre, que de sombres suppositions.
Cela me rappelle un certain suppositoire qui nous a valu des moments torrides les doigts crispés au cuir chevelu.
Tout cela n'est rien à côté d'un voiture glissant sur cette route et offrant le spectacle d'un triple tonneau éblouissant.
Ma foi, le cou protégé d'une écharpe à carreaux, il n'est nul besoin de réaliser le tour du monde afin de vivre sa révolution intérieure.
Un simple regard à travers la vitre permet de cerner le brouillard de sa propre vie et d'un simple doigt de tracer dans la buée la nouvelle direction à suivre.
Une nouvelle idée sort du dessous de sa cloche et par chance n'a pas d'odeur suspecte.
Ne moisis pas dans tes idées, change de chaussettes et vire ta veste.
L'amour, arrête, n'attends plus, ne mets plus de déodorant, rends la liberté de transpirer à tes aisselles et change de produit vaisselle.
Oui, bon cela ne vaut pas les poèmes de Maurice Carême, mais je mérite une petite crème.
Grosse bise à tous
Bonne nuit à toutes.
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Que dire, que faire, celui qui croit au ciel, celui qui n'y croit pas.
Coupé d'une part de lui même, il s'extrait du risque de la dépression, il ne vise que les sommets...
Pendant qu'il est au ciel, je me couche dans les vallées et lorsque je relève la tête je respire les étoiles.
Que voit-il à partir du ciel, nous voit-il seulement.
Il cherche son plaisir, la joie de vivre, la construction de son être.
Mais son ombre a disparu et son sommeil aussi.
Il a le chic pour détecter la personne qui sort de la norme et pour entamer une danse avec elle.
Pendant ce temps je ne suis pas au ciel, je sombre en enfer.
Et pourtant la vaste plaine est toujours en moi puisqu'elle est mon fondement, la source claire me réveille à ma nuit et me sourit.
Mais reste une enclave de colère qui m'assaillit, je n'en puis plus, l'épuisette a besoin d'être rapiécée, de trop gros poissons l'ont traversée.
Le dialogue est impossible, mon cœur est fermé, je suis invisible à ses yeux, qui a dit que l'essentiel était invisible au regard, encore un original qui regardait le monde de trop haut.
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ça y est, il a changé de proie, ne dit-on pas lâcher la proie pour l'ombre!
je vais enfin pouvoir quitter cette fausse image de spectre dans laquelle je me suis laissée cantonnée, le spectre de son enfance, l'hologramme de sa mère, la projection de ses misères...
Je vais pouvoir rapatrier mon originalité, ma sensibilité, et retrouver du temps pour vivre et aimer.
Et même si je me trompe, si il n'est pas ce que je crois, peu importe maintenant, je ne désire plus lui parler mais seulement exister autrement que dans le syndrome du survivant.
Et que ceux qui viennent ici sans mentionner leur nom en prennent de la graine.
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